Un exemple parisien : le Jardin Saint Vincent
L’idée fait son chemin qu’il est possible de maintenir ou restaurer au sein des villes des terrains destinés à rester des espaces « protégés » où la nature pourrait encore s’y déployer.
Parmi les expériences en cours, la réalisation du « Jardin Sauvage Saint Vincent »à Paris, dans le 18ème, rue Saint Vincent, plaide pour la reconnaissance de l’urgence à ne plus évacuer systématiquement du paysage urbain ce qui semble ne plus avoir de fonctionnalité ; mais au contraire à en percevoir l’utile « inutilité » pour l’humain, comme être vivant au sein d’un monde vivant, aujourd’hui en péril.
« D’une superficie de 1480 m², cet espace situé dans le quartier Montmartre, abrite une multitude de plantes et de petits animaux sauvages » [1].
Comme bon nombre de terrains laissés à l’abandon un certain temps, voire plusieurs années, cette friche a généré une végétation originale où une petite faune trouve refuge.
« Les paysagistes de la Ville de Paris ont profité de cette opportunité et, souhaitant conserver à cet endroit son charme si particulier, ils ont décidé d’en faire un jardin sauvage au cœur de la capitale [...]. Des éco-éducateurs renseignent les visiteurs sur ce site fragile » [2] .
D’autres jardins naturels ou sauvages comme celui-ci, destinés à la conservation de la biodiversité au sein des espaces urbains, existent ou sont prévus non seulement en Ile-de-France, Issy les Moulineaux (au sein de l’Ile Saint Germain), Paris, Vitry... mais aussi dans d’autres régions ( à Lille, Bordeaux, Toulouse...).