HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Changeons de regard
Vous avez dit "terrain vague" ?
"La Nature ne doit pas être ce qui reste ...quand tout a été aménagé"

Où il est question de « friche », de « terrain vague »....
et de ces espaces non bâtis dans la ville, dont la fonction initiale peut n’être plus immédiatement lisible, terrains non entretenus, abandonnés pendant un temps plus ou moins long, devenus donc « sans usage »

Article mis en ligne le 30 mars 2009
dernière modification le 1er novembre 2014

par Anabase

Où il est question de « friche », de « terrain vague »....

et de ces espaces non bâtis dans la ville, dont la fonction initiale peut n’être plus immédiatement lisible, terrains non entretenus, abandonnés pendant un temps plus ou moins long, devenus donc « sans usage »

Terrain vague

Un espace dépourvu de constructions, sans destination définie, à connotation plutôt péjorative –
Parfois à la limite de la ville – mais pas nécessairement - il peut être facilement investi par les gamins qui y trouvent un espace de jeu sans contrainte ; et on peut même voir s’y implanter des logis de fortune, mais garantissant un abri.

C’est d’ailleurs, sous ce point de vue, qu’en dépit ou plutôt, à cause, de sa réputation, il a pu inspirer bien des scénariste de films (noirs) ou d’auteurs de bandes dessinées – devenant décor et espace imaginaire, se prêtant au drame et à la mélancolie ...

Vincent Albouy, l’auteur du « Guide des curieux en ville : 12 promenades citadines » [1] - en fait une bien intéressante présentation ; et le désignant du nom de « lieu vague », il en souligne le destin quasi inéluctable :

« Le propre d’un terrain vague est d’être négligé. Il apparaît donc dans le paysage urbain comme une tache anormale, un défaut à gommer en lui redonnant le plus tôt possible une affectation : construction, réhabilitation ou transformation en espace vert entretenu ».

Pourtant, là où l’on ne voit le plus souvent qu’un «  vide », à remplir éventuellement en y déposant des détritus (avant que des opportunités et le prix du terrain intéressent à la longue un promoteur immobilier) le naturaliste quant à lui, y observe qu’une " végétation spontanée » a pu s’y donner libre cours ...

Ce « désordre » dans la ville par où « la nature passe à l’offensive » est le trait commun avec ce que l’on désigne du nom de Friche.

Mais... la Friche n’est pas un quelconque terrain vague