HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Réponse de Jacqueline Belhomme, Ensemble pour Malakoff

Réponse de Jacqueline Belhomme, Ensemble pour Malakoff

Article mis en ligne le 14 mars 2020

par vertmyrthe

Réponse des candidats aux élections municipales et Territoriales des 15 et 22 mars 2020 à la lettre ouverte signée de 27 associations de Vallée Sud Grand Paris regroupées dans la Coordination des Associations du Territoire pour la Transition Écologique.

Liste Ensemble pour Malakoff

Mesdames, Messieurs,

La co-construction des politiques publiques est un horizon incontournable pour une
démocratie vivante et efficace, un horizon que je partage totalement avec vous. Elle doit être déclinée dans l’action locale comme au Territoire. Dans mon programme, je porte d’ailleurs deux engagements clairs, les n°15 et 16, pour impliquer davantage encore les habitant.e.s, les associations et acteurs spécialisés, dans les débats, les actions et les décisions prises par Vallée Sud Grand Paris.

En tant que Vice-Présidente de Vallée Sud Grand Paris au développement durable, j’ai initié le travail sur le Plan Climat Air Energie Territorial dès 2017 avec la phase de diagnostic.

Une première démarche de concertation s’est tenue en 2019, avec l’organisation de 4 ateliers thématiques en janvier-février avec les habitant.e.s et les partenaires sur le territoire. Ils ont été l’occasion de présenter les principaux résultats du diagnostic territorial, ils ont permis un travail collaboratif sur les pistes d’actions autour de 4 thématiques :
 la production d’énergies renouvelables,
 la maîtrise de la consommation énergétique du bâti,
 l’évolution des mobilités,
 la consommation responsable.

La poursuite de cette concertation est nécessaire et prévue. Elle n’a pas pu être menée ces derniers mois en raison du calendrier électoral et de la période de réserve, mais doit reprendre dès l’automne par des ateliers et des réunions publiques.

Elle doit être indéniablement élargie et dynamisée avec les habitant.e.s, les associations de nos communes, c’est l’objectif que je porte au Territoire pour parvenir à un document partagé, parce que le partage des enjeux et des actions est la clé pour accélérer la transition écologique impérative et urgente.

Ce PCAET doit comporter des actions concrètes pour un Territoire vert, durable, en
transition. L’enjeu de l’énergie est au cœur de nos préoccupations. Quatre orientations majeures doivent être engagées pour réduire efficacement et durablement le réchauffement climatique : sobriété, efficacité, substitution et autonomie énergétique.

Plusieurs pistes sont à travailler concernant l’habitat :
 rénover 100% du parc de logements d’ici 2050,
 inciter et accompagner les particuliers, les copropriétés, les entreprises,
matériellement et financièrement pour la rénovation énergétique, avec la création de nouveaux outils comme une Agence Locale Energie Climat,
 inclure dans tout projet d’aménagement la production ou l’usage d’énergie
renouvelable, ou encore l’installation de panneaux solaires ou photovoltaïques,

Pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, le Territoire doit s’emparer pleinement de l’évolution des mobilités, avec pour objectif de :
 déployer un réseau cohérent de bornes électriques,
 améliorer les réseaux de transports en communs,
 faciliter la logistique urbaine à plus grande échelle,
 accompagner plus fortement la pratique du vélo en étendant les itinéraires
cyclables sûrs par un schéma territorial du vélo et en favorisant les consignes
sécurisées dans tous les lieux et équipements stratégiques.

Une meilleure action coordonnée en faveur de la biodiversité, une végétalisation accrue avec plantation d’arbres massive accentueraient d’autant l’impact attendu.

Enfin, parce que cela relève de sa compétence, l’action territoriale sur la réduction et la gestion des déchets doit être renforcée. Malakoff a été une ville pilote sur le sujet au sein du Territoire pour la création d’une ressourcerie et la collecte des bio-déchets dont je soutiens la généralisation, tout comme le déploiement du compostage et de la méthanisation.

La liste que je conduis, Ensemble pour Malakoff, porte dans son programme de nombreux engagements concrets pour une transition écologique durable, à l’instar de la création d’un puit de géothermie à Malakoff, la mise en place d’un plan vélo pour 2022, la réalisation des cours oasis, l’accroissement des espaces de pleine terre, le développement du permis de végétaliser, l’extension des dynamiques de la ferme urbaine (éco-pâturage, jardins partagés) dans d’autres quartiers, ou encore la création d’un observatoire participatif de la biodiversité à l’échelle de la commune.

Enfin, je souhaite que soit mise en place à Malakoff une « grille de lecture verte » du budget, un outil nouveau pour mieux identifier et évaluer l’impact écologique de chacune de nos actions. Cela nous permettra d’adapter finement nos politiques publiques en avançant.

Voilà ce qui m’anime ainsi que l’ensemble des colistier.e.s pour les années à venir, pour Malakoff et Vallée Sud Grand Paris.

Jacqueline BELHOMME