HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Les Herbes Folles
Des racines et des herbes

Quand un cinéaste se donne la liberté de provoquer la résurgence des origines - "sous" le prétexte de jouer à raconter une histoire, somme toute banale quoique un peu extra-ordinaire ...

Article mis en ligne le 16 décembre 2009

par Anabase, Lucy

Quand un cinéaste se donne la liberté de provoquer la résurgence des origines - "sous" le prétexte de jouer à raconter une histoire, somme toute banale quoique un peu extra-ordinaire ...

L - "Le dernier film d’A. Resnais "Les Herbes Folles" sorti dans les salles obscures cet automne 2009 est un régal ! Tragique, humoristique et poétique tout à la fois son sujet attrappe "au vol" le tournant décisif de la vie de ses deux héros : leur rencontre et le destin de cet homme et de cette femme qui bascule.
La petite histoire, c’est que Bagneux a fourni le cadre idéal à certains des quelques moments tournés en décors extérieurs, dans son centre ville historique. Qu’un grand cinéaste trouve des herbes folles à Bagneux inspire et impose quelques réflexions ...

A - Croisement de regards sur une place pavée de petite ville ...

 LUI - qui s’y arrête, et, la traverse, tournant le dos à ce café tranquille et banal où - ELLE - est finalement venue - le porche de l’église "remarquable", sur lequel le regard se pose, donnant le change - NOUS, public, qui nous introduisons dedans cet espace urbain, connu, mais devenu le temps d’une courte séquence, cadre adéquat pour une rencontre improbable : Alain Resnais promène le spectateur dans le décor de carte postale, trop vrai ? faussement vrai ? où le réel ordinaire a déjà pris la couleur de la fiction, pour peu que s’en soit mêlé ce "rien" par lequel chacun peut (ou pourrait ?) s’engouffrer vers son destin - une craquelure, une fissure dans la voie souvent bien lisse de nos vies, alors l’herbe folle enfouie ne demande qu’à pousser ...