HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Un "jardin naturel" à Paris
Le Jardin naturel de la rue de la Réunion
Première approche

Sous le titre « La nature reprend ses droits »
ou « Un Jardin naturel dans le XXème arrondissement »
on trouve mentionné parmi les « 15 havres de paix » signalés dans la rubrique « Paris au calme » du site « linternaute.com » un lieu singulier, situé dans le XX ème arrondissement, à l’écart de la bruyante rue de Bagnolet qui ceinture, à distance, l’une des faces du cimetière du Père Lachaise.

Article mis en ligne le 3 mars 2009
dernière modification le 7 avril 2009

par Anabase

Sous le titre « La nature reprend ses droits »

ou « Un Jardin naturel dans le XXème arrondissement »

on trouve mentionné parmi les « 15 havres de paix » signalés dans la rubrique «  Paris au calme » du site « linternaute.com » un lieu singulier, situé dans le XX ème arrondissement, à l’écart de la bruyante rue de Bagnolet qui ceinture, à distance, l’une des faces du cimetière du Père Lachaise.

On n’en peut en effet découvrir l’existence que si, par curiosité, on emprunte, à mi chemin entre le métro Alexandre Dumas et la rue des Pyrénées, celle des petites voies pavées, en impasse, qui conduit le piéton à l’un des escaliers qui vous fait accéder au cimetière, dont le mur en aplomb domine à cet endroit un discret espace de verdure, d’une dimension néanmoins non négligeable – 6300 m2 - jardin, ou square ? il faut y pénétrer, pour mesurer assez vite l’impropriété de l’un ou l’autre de ces termes pour désigner le lieu.

En effet, limité par un mur du cimetière du Père Lachaise auquel il s’adosse, enclavé entre immeubles d’habitations, et petites résidences, puis par l’école primaire et maternelle du quartier, il est pourtant non pas espace fermé sur lui-même, mais espace ouvert, bien que clôt à la nuit tombée. Silencieuses et tranquilles, les Rues de la Réunion, d’un côté, et de Lesseps, de l’autre, invitent le piéton à s’avancer jusqu’à leur terme, où l’entrelas d’arbustes,et de feuillages entrevus derrière une grille, suscite la curiosité ; une fois passé le portail, le charme commence à opérer.

Certes comme tout autre jardin de ville ou de quartier, dans l’allée centrale qui joint les deux entrées, on y trouve quelques bancs qui accueillent pour des pauses conversations les mères au retour de l’école et leur petite troupe de gamins, des couples âgés ou non, ou un lecteur amateur de plein air au calme ; et plus haut, au sommet d’un talus, dans l’étroite allée qui court juste au-dessous du cimetière, tout habillé de vigne et autres feuillus en cascade, quelques autres banc voient se retrouver copains et copines, en arrêt pour de longs conciliabules. D’un endroit à l’autre, besaces sur le dos ou même ballon poussé du pied (et non lancé), les jeunes du quartier empruntent ce qui ici fait figure de raccourci, puisqu’en le traversant on passe d’un territoire de quartier à un autre territoire – tout naturellement.

Mais encore ? En quoi « ce jardin public municipal », fréquenté surtout par des habitués, au-delà des habitants, adultes et enfants du quartier de la Réunion, peut-il nous interpeller, et avoir valeur d’expérience ?.

suite sous le titre "Un jardin sans Maître jardinier ?"