HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Elections municipales des 15 et 22 Mars 2020 à Bagneux
Retour sur la réponse de la liste "Mieux Vivre à Bagneux" (MVAB) sur ses engagements
Article mis en ligne le 14 mars 2020

par Anabase

Retour sur les réponses exposées par Monsieur Patrice Martin pour la liste MVAB

Remerciements pour des réponses détaillées aux questions que notre association a voulu aussi le plus précises possibles.

« Nous avons observé en particulier que vous faisiez vôtres les préoccupations concernant la place accordée aux espaces verts accessibles pour tous dans un espace urbain repensé

 ce qui suppose de revoir en la limitant fortement la tendance à la sur densification y compris en révisant les programmes de construction à l’œuvre actuellement dans notre commune - vous avez pris note effectivement des enjeux concernant "les impacts environnementaux de la requalification du site des Mathurins dans sa version actuelle"
 ainsi que d’initier des prolongements aux corridors écologiques (ainsi qu’aux circulations douces) par de nouveaux tronçons de "coulée verte" d’une commune à l’autre - ce projet intervenant dans votre programme comme un des objectifs où l’inventivité, pour leur réalisation serait partagée avec les habitants / citoyens.

De même vous signalez comme un sujet tout à fait à l’ordre du jour auquel il convient d’apporter rapidement des réponses concrètes, la question des mobilités, internes à la commune mais aussi nécessairement partagées avec les communes de l’intercommunalité (dont plan vélo).

Parmi les sujets qui restent en attente d’un engagement ou que celui-ci soit clarifié ou bien qui suscitent des réserves  :
 L’objectif explicité des 10 m² d’espaces verts ouverts au public / habitant

 Partir d’un état des lieux (inventaire cartographique de la végétation) pour inscrire des mesures de protection dans le PLUi

 Sauvegarde des friches urbaines et espaces semi-naturels qui font partie des espaces les plus favorables à la biodiversité : ne pas vouloir tout transformer en espaces de loisirs.

 Les relations au sein du Territoire Vallée Sud -Grand Paris entre les maires des différentes communes pour changer la "Charte" qui actuellement stipule que chaque maire est maître sur son territoire communal : ce qui a pour effet de ne pas faire évoluer les pratiques de tous à partir d’une vision partagée des habitants du Territoire prenant en compte ensemble et de manière cohérente les enjeux de la Transition.
Or, c’est un sujet primordial qu’il conviendra de traiter dans la perspective de la mise en place du PLUi qui ne devra pas être une addition ou juxtaposition des PLU de chaque commune, mais bien une œuvre commune -

Cela implique que l’aménagement du Territoire suscite l’intérêt des citoyens par une information partageable en créant réunions et ateliers et accès aux documents en amont - pour que les habitants s’y intéressent et s’y impliquent et que les associations puissent y investir leurs compétences spécifiques (au lieu que les habitants estiment à nouveau que tout est joué à l’avance ou que ces sujets ne soient pas du ressort de leurs compétences).

En effet en jouant avec l’opposition "proximité" / éloignement on ne forme pas à la logique de la relation du "Local" au "Global" - et de la transversalité - la seule à même de nous faire avancer dans la problématique de l’adaptation au changement climatique - et de l’amélioration des condition d’un mieux vivre pour tous.

Cette question a été posée pareillement lors de la "Lettre ouverte"en direction des candidats concernant un PCAET (Plan Climat-Air-Énergie Territorial ) concerté - pour laquelle nous n’avons pas eu de réponse.

C’est pourquoi même si les bulletins de vote ne comportent pas les noms de candidats susceptibles de faire partie du nouveau Conseil de Territoire (réglementation qui ne vaudrait pas pour les communes de notre Métropole), les candidat-e-s élu-e-s ensuite selon la procédure prévue, pour la prochaine mandature s’engagent aussi sur le fonctionnement du Territoire, sa mission et ses orientations.

Quant à la structure de la MGP (Métropole du Grand Paris) constituée de l’ensemble des maires, il est tout aussi important que les futurs maires au lieu d’en bloquer le fonctionnement ou de vouloir atténuer les avancements certains issus d’un important travail sur l’élaboration du SCoT, s’engagent mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent - pour beaucoup en tout cas - en ne créant pas déjà l’intérêt de leurs concitoyens par une information minima ! et objective - sinon pour décrier cette nouvelle structure laquelle apporte une réponse ( sous condition d’en analyser tous les aspects, ceux qui créent des avancées positives comme ceux qui restent problématiques) - à la réalité plurielle oui, mais dans l’incohérence, de ce qu’on appelle la zone agglomérée dense. 

Tout cela devrait et peut faire partie du champ de vision de ce qu’il y a à gérer et à initier au niveau communal.

 Nous prenons acte de l’accord que vous formulez de "mettre en place aussi un conseil consultatif permanent qui traiterait de la transition écologique vu les enjeux"

Votre réponse a été portée à la connaissance de nos adhérents et au-delà, et ce site en répercute la teneur. »