HABITER la Porte d’en bas, un quartier la Ville
Slogan du site

Site de l’association "Habiter la Porte d’en bas, un quartier, la Ville" dont l’objet est la préservation et la mise en valeur du patrimoine dans ses aspects culturels et naturels, îlots, rues, places, jardins, bâtiments et monuments, paysages, présence de la nature en ville, ainsi que le développement d’une urbanité responsable, dans tout l’espace intercommunal partagé. Le lieu dit la Porte d’en Bas est situé à l’est du Centre village de Bagneux (92220).

Révision du PLU de Bagneux : lecture critique d’un document intitulé "Diagnostic territorial et état initial de l’environnement" (troisième partie)

lecture critique lecture critique d’un document intitulé "Diagnostic territorial et état initial de l’environnement, prise en compte du CDT

Article mis en ligne le 9 décembre 2015
dernière modification le 30 janvier 2016

par vertmyrthe

Le CDT « Campus, Sciences et Santé » qui concerne huit communes : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L’Haÿ-les-Roses, Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif, de la Communauté d’agglomération de Val de Bièvre, et Bagneux, de la Communauté d’agglomération Sud de Seine., est le second « document cadre » examiné dans le diagnostic.

Les CDT contribuent à faciliter l’atteinte des objectifs :
 de construction d’un volume de logements ambitieux (70 000 logements par an en Ile-de-France, dont 11 600 par an pour les Hauts-de-Seine) ;
 d’amélioration notable du cadre de vie des habitants, par une diminution des nuisances sonores liées aux infrastructures, une qualité urbaine et architecturale et une offre accrue d’espaces verts.

En effet « Les signataires du CDT font leurs les orientations définies et s’engagent à poursuivre le travail commun. Le CDT est un document contractuel non opposable ».
Parmi les orientations définies l’orientation portant sur la notion de campus ou l’amélioration du cadre de vie invite à :
 « Intégrer la préservation et la restauration de la trame verte dans les projets :
maintenir les espaces existants et leur aménagement pour le public, créer de
nouveaux espaces verts en lien avec les espaces existants qui renforceront le maillage sur l’ensemble du territoire, favoriser une gestion des espaces favorable au maintien de la biodiversité, intégrer des espaces de nature dans le tissu urbain par le biais du traitement des espaces libres de constructions (voies de circulation, talus, ...)
 » ;
 « Réduire les effets de fractures urbaines en rapprochant les secteurs les plus éloignés des réseaux de transports en élaborant avec le STIF une nouvelle offre de transport de surface ».

Il est fort dommage que les conditions fixées pour la réalisation du projet concernant la DGA ne soient pas rappelées.
La convention d’objectifs conclue le 5 avril 2012 formalise la volonté des partenaires de LBO France de « travailler, en collaboration avec le propriétaire et les autres parties prenantes du projet, dans le but de développer un projet de qualité, conforme avec les orientations du CDT et garant des 5 conditions de développement durable définies dans [...son] titre 1  ».

Ce titre 1 précise les cinq conditions spécifiques du développement durable :

1. La perspective d’un équilibre habitat/emploi,

2. La préservation de la diversité économique et sociale,

3. La confortation du rapport ville/nature, une approche singulière et partagée des projets urbains de la Vallée Scientifique de la Bièvre [qui est en rapport avec l’orientation liée à la notion de campus],

4. Une mobilisation commune en faveur de la ville des « courtes distances »,

5. L’accompagnement du développement urbain par celui des offres de services à la population.